Mécénat libre et citoyen

Pour ceux qui ne connaissent pas le mot mécène, voilà le bonhomme dont est tiré le nom commun :

caius cilnius mæcenas
caius cilnius mæcenas

Caius Cilnius Mæcenas, dont le nom traduit en français est Mécène (v. 70 av. J.-C. – 8 av. J.-C.), est un homme politique romain et un proche de l’empereur Auguste, célèbre pour avoir consacré sa fortune et son influence à promouvoir les arts et les lettres.

A Rome, quelques-uns dépensaient leur fortune pour que quelques artistes puissent s’exprimer. On trouve des mécènes comme ça partout dans l’Histoire, et jusqu’à aujourd’hui : un mécène, ça paie les matériaux, le toit et le couvert d’un artiste (en gros), pour que cet(te) artiste puisse s’affranchir des contraintes financières. Le mécénat libre et citoyen, c’est un peu pareil, et complètement différent en même temps 🙂

Voilà ce qu’on trouve dans les statuts sur le mécénat libre et citoyen (art. 7) : « L’association propose aux membres adhérents de soutenir ses activités au moyen de petits dons financiers, ponctuels ou réguliers. Le montant et la fréquence des dons sont libres et sont donc symboliques de l’adhésion à l’action de l’association. Être mécène de l’association Pikez !, c’est l’un des moyens de soutenir et participer aux activités de l’association, et ce moyen se veut accessible à tout le monde. »

L’idée, c’est que les mécènes du XXIème siècle, c’est tout le monde!

Si les activités et les créations originales (les émissions sur la webradio, par exemple) te plaisent, tu pourras bientôt soutenir l’association sur Patreon, le site web qui incarne cette nouvelle façon de financer la production de contenu original (www.patreon.com).

Une des idées derrière la webradio comme premier moyen d’action de l’association, c’est que les frais de fonctionnement sont minimes : frais de rémunération des auteurs et des producteurs (c’est un forfait pour les webradios associatives, environ 100 euros par mois) et frais d’hébergement du site internet et du standard téléphonique (une cinquantaine d’euros par mois). Peut-être la location d’un petit appart pour installer le studio (mais on n’est pas à l’abri de trouver un bon plan pour s’en passer), et le tour est joué!

Pour les frais de lancement de la webradio (achat du matériel – table de mixage, micros et casques – et paiement des frais qu’il faut avancer d’un seul coup pour toute l’année), un financement participatif plus classique sera mis en place sur Ulule (www.ulule.com) sous peu. Et toujours avec dans l’esprit qu’on se débrouillera avec ce que les gens peuvent donner, car acheter une table et quelques micros ça ne revient pas forcément très cher 🙂

Financer les activités de l’association de cette façon, ça permet de ne pas faire appel :

– à des subventions publiques

– à de grosses contributions d’entreprises privées (pas de sponsors)

– à de l’endettement auprès de banques privées

– à de la publicité.

Et c’est marqué dans les statuts 🙂

La suite des aventures du mécénat libre et citoyen dès que les comptes de l’association sont créés sur Ulule et Patreon (cet article, ça fait déjà un bon pavé).

Alors à tobien!